Eneko M. Rosa Costa le staff déchaîné Call me god, & shut up.
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| Sujet: Re: Eneko « Você e eu. Hoje à noite. Em minha cama. » Dim 23 Jan - 3:10 | |
| j'ai fait de ma vie un rêve Vous croyez au destin ? Aux « Il était une fois » et aux « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants ». Moi, oui. Du moins, pendant un moment. En fait du moment où je pouvais comprendre, les contes que mes parents me lisaient jusqu'à l'âge de mes six ans. Je pense qu'il y a certaine personne qui sont faites pour vivre dans le bonheur éternel et d'autre qui sont là pour comprendre que finalement dans la vie, le bonheur n'est que partiel, éphémère ou transitoire. Pourtant, la première catégorie n'aura jamais la « chance » de connaitre l'existence de cette seconde catégorie. Mon histoire commence en effet par un « Il était une fois », mais est loin de finir par la formule préconçue que tout le monde connait déjà avant même de lire ces stupides contes. Finalement c'est ainsi. On ne choisit pas ses parents. On ne choisit pas sa vie. Ni sa catégorie. En fait le destin fait tout pour vous, sans vous laisser le choix. Voici mon histoire. Je suis né dans une famille qui, bien que n'étant pas riche, avait tout de même quelques moyens. Du moins par rapport au budget mensuel d'une famille moyenne de mon pays d'origine. Je suis portugais. Vous savez cette petite excroissance, collé à l'ouest de l'Espagne, qui fut je vous le rappelle tout de même le premier colonisateur de ce monde et sans doute l'un des pays ayant trouvé le plus de terre, dites « inconnues ». Enfin bref passons. On s'en fout un peu. On parle de mon histoire, pas de celle de mon pays. Je suis donc né à Lisbonne, un 31 octobre. Il faisait nuit. Et chacun dans la pièce d'accouchement espérant grandement que je ne naîtrais pas le premier du mois du Samain. Le mois des morts. Préjudice et malheur aurait pu s'abattre sur moi, si cela avait été le cas. Vous vous rendez compte ? Obligé d'être exorcisé dès la naissance et de suivre une éducation pieuse jusqu'à ce qu'on soit sûr que le démon soit vaincu. Fort heureusement pour moi, je suis né le 31 et non le premier. Basta, on en parle plus. Fils ainé d'une grande fratrie, j'ai tout de suite compris très vite en quoi cela consistait la vie de famille. Je ne savais même pas encore marcher que j'étais déjà réveillé par les couinements agaçants de mes sœurs -jumelles en plus. Fallait bien sûr qu'elles soient deux pour m'emmerder encore plus. Pour mon anniversaire de mes trois ans, mes parents m'ont offert une nouvelle petite sœur. Quelle chance. Enfin bref, je vous passe les détails. En tout et pour tout, j'ai la chance de trainer derrière moi cinq sœurs et sept frères. Quelle plaie. En fait, je dis cela aujourd'hui, mais je me rappelle très bien qu'à chaque fois, j'étais très heureux. Sans doute d'ailleurs, le plus heureux de tous les gosses de cette fichue planète. J'avais cette bonté et cette joie dans le cœur, le sourire et le regard. Je le transmettais à chacun de mes frères et sœurs et ceux avec grand bonheur. Seulement tout ceci disparut lorsque le jour de mes six ans, je vis sans doute la chose la plus effroyable de ma vie. Je crois bien d'ailleurs avoir gardé un papier, ou une sorte de journal intime où j'y ai marqué ce que j'ai pu y voir et ce que j'ai pu ressentir à ce moment-là - non pas que je ne m'en souvienne pas. Simplement pour trouver les mots justes. A le voilà. Je vous le lis ? Aller. Soyez indulgent par contre, ce sont des mots de gamins de neuf ans. Parce que oui, je n'ai pu exprimer ça que trois ans plus tard. FLASH BACK
- Citation :
- Je rentrais de l'école. Aujourd'hui, j'avais eu le droit à une friandise par mademoiselle Hernandez. J'avais récité trois fables sans aucunes fautes, ni même de locutions. J'étais drôlement fier, tout comme mademoiselle Hernandez d'ailleurs. Elle avait même marqué un mot, dans un de mes cahiers, pour papa et maman, comme quoi, elle aimerait que je participe à une sorte de jeu avec pleins d'autres enfants, qui raconteraient aussi des fables. Je trouve ça plutôt drôle.
Je rentrais de l'école accompagnée des jumelles, Consuella et Calliope, mais aussi de Maria-Rosa et de Juanito. Juanito était le plus jeune, du moins le plus jeune des quatre. Maria-Rosa avait seulement trois ans de moins que moi. Tandis que les jumelles et moi n'avions que 10 mois de différences. Nous rentrions toujours ensemble. J'avais beau avoir six ans et Juanito deux, mes parents avaient autre chose à faire avec les quadruplés qui venaient d'arriver. Consuella et Calliope jouaient avec Juanito à « chat », tandis que moi et Maria-Rosa, parlions de choses et d'autre. En fait, je ne me souviens pas vraiment. Juste de ...
On arrivait prêt de la maison. Nous habitions dans un village assez peu fréquenté. Et pourtant, il y avait des signalisations, pour prévenir qu'il y avait des enfants, mais aussi des gens dans le coin. Mais apparemment, cet homme au volant de sa voiture noire n'a pas dû voir ou bien lire les panneaux. Il est rentré à une vitesse ...
Personne ne l'a vu arriver. Pas même moi. Personne n'a vu ce qui s'est passé, sauf moi. Maria-Rosa me parlait et d'un seul coup, elle ne parlait plus. Elle était allongée là. Les yeux ouverts dans le vide et ne parlait plus. Ses yeux bleues, si beau, qui contrastaient si bien avec ses cheveux d'un noir intense, était comme révulsé. Ils regardaient le ciel, sans vraiment regarder le ciel. Elle ne parlait plus. Ne bougeait plus. Elle n'avait pas fini sa phrase. Et la voiture avait disparu. Elle ne parlait plus, bougeait plus. Consuella et les deux autres n'avaient pas arrêté de jouer. Ils n'avaient pas vu ce que j'avais vu. Ils n'avaient pas vu qu'elle ne bougeait plus et qu'elle ne parlait plus. Il n'avait pas vu ses yeux bleus regardant vers le ciel ou alors me regardant moi. Comme pour me demander à l'aide, comme pour me dire qu'elle avait mal, comme pour me faire comprendre qu'elle n'allait plus parler, ni même plus bouger. Elle était belle. Mais elle ne dormait pas.
FIN DU FLASH BACK Le « Il était une fois », c'est très vite transformer en « Cauchemars pour la vie ». Nous avons continué. J'ai vite compris à l'âge de six, ce que c'était d'être adulte. Ce que c'était la mort et ce que la vie impliquait. Nous avons vécu quatre ans, en face du lieu où l'accident c'était produit. Nous sommes passés par là, à chaque fois pour aller à l'école et rentrer à la maison. Aller au marcher et rentrer à la maison. Aller à la messe et rentrer à la maison. Chaque fois se souvenir, de ses yeux, de son corps. Dieu n'existe pas. Du moins je n'y crois plus. Il n'aurait jamais laissé faire ça. Jamais il n'aurait laissé mourir ma petite sœur, si innocente, mourir. Mes parents idiots et aussi incultes que leurs pieds croyaient que Dieu avait rappelé un de ses anges à ses côtés et que c'était pour mettre à l'épreuve leur foi, que leur Seigneur leur faisait subir tout cela. « ET MON CUL C'EST DU POULET SEIGNEUR ? ». Enfin bref. Une fois âgés de 10 ans, mes parents décidèrent de quitter leur maison, pour essayer d'oublier ce tragique accident dans une nouvelle ville. Porto. Sans doute mieux. Ou pas. A vrai dire, ça ne changerait rien et ça n'a strictement rien changé. Ma mère était toujours une poule pondeuse. Et mon père c'était enfoncé dans l'alcool. Pour changer. Moi ? Je devais assumer tout ça. Le malheur serrant mon cœur, je gardais le sourire tout le temps, en toute circonstance. J'étais le pilier de cette famille qui partait en ruine. Je souriais et j'allais toujours bien. Je n'avais même pas pleuré. Non. Même pas. Je n'avais pas ressenti cette douce eau salée couler le long de mes joues rosis, malgré mon teint mate. Je voyais la souffrance et la douleur de mes parents. Les cris et les cauchemars de ma mère. Je voyais aussi les interrogations des plus petits et la tristesse et l'incompréhension des plus grands. Moi, dans tout ça, j'étais le pilier. J'avais simplement une dizaine d'année et pourtant je réfléchissais comme un adulte, je pensais comme un véritable homme et je ne voyais plus la vie, sous le même angle. Je ne voyais plus ce que j'avais vu avant. Les paillettes féeriques étaient en faites de simple grains de sable qui irritaient le visage. Les formules magiques pour s'endormir sans cauchemars étaient finalement de simples mots balancés en l'air, sans réelle conviction. Et tellement de choses, qui ont fait que mes rêves et mes légendes sont partis en fumés, pour laisser place à la dureté et à la véritable nature de la vie. C'était ainsi et je ne pouvais aller contre ça. La vie, le destin en avait décidé, en avait jeté son dévolu. On ne pouvait aller contre ce choix, contre cette vie, contre cette douleur, contre cette tristesse, contre ce malheur. FLASH BACK
- Citation :
- Je ne sais pas... J'ai beau essayer toutes les positions possibles et inimaginables, toutes les combines connus par tant de personnes sur cette planète, rien n'y fait. Je ne dors pas. Toujours pas. Et je sens. Ce poignard. Cette gangrène. Ce truc si insignifiant au départ, si ridicule et qui pourtant aujourd'hui est un véritable poison. Compter les moutons ? C'est fait. Je les fais même tomber du haut d'un ravin. C'est plus drôle et puis au moins, je ne suis pas le seul à souffrir. Faire le décompte jusqu'à 100 ? Fait. Je suis arrivé à 9 876 999. Je me suis arrêté. Ca ne servait à rien de battre le record. Je n'ai pas besoin d'apparaitre dans le Guinness Book. Dormir position Fœtal ? Fait. Du côté du cœur ? Fait. Essayer d'inspirer par le nez et d'expirer par la bouche, pour me calmer et surtout pour que j'arrête de m'énerver contre moi-même et cette putain de douleur qui me tue à petit feu chaque jour qui pointe le bout de son nez ? Fait.
6h00 du mat'. Je commence à entendre les oiseaux chantés. Ridicule. On n'est pas en été. Et pourtant, c'est putain d'oiseaux chantent. J'ai besoin de mettre ma jambe en l'air. Je supporte plus le contact avec mon matelas. Je supporte plus le contact avec ma couette. Ni avec mon pantalon de survêt' qui me sert de pyjama. Ca me brûle. C'est comme un poignard enfoncé encore et encore en continu. C'est comme être marqué au fer rouge. C'est comme recevoir d'un seul coup une décharge électrique pas mortelle, mais bien sadique, dans le sens, où elle te laisse souffrir encore longtemps avant de stopper ton cœur. Je n'arrive pas à me résigner. Très franchement. J'ai besoin de dormir. Je baille comme un dingue. Je n'arrive même plus à ouvrir les yeux. Mes larmes coulent toutes seules sur mes joues et je n'ai même pas le courage de les arrêter. Je n'ai plus la force physique. Mais aussi mentale, pour qu'elles arrêtent de ruisseler sur mon visage, qui pourrait pourtant paraitre endormi. Mais non je ne dors pas. Malheureusement. Je reste là. Sans rien dire. Je crois que je ne pense même plus à rien. Ou du moins j'ai cette impression de vide intense, immense. Mon matelas a pris et à garder en mémoire la forme de mon corps, tout comme mon oreiller. J'ai mal. Je pleure.
J'ai envie de hurler. De crier. De faire comprendre au monde entier, à quel point j'aimerais ne plus jamais ressentir cette douleur, ce mal, ce poison. Mais non. Il est trop tôt pour hurler. Il n'est que 6h00... Il faut que les autres dorment aussi.
7H45. Le réveille de mes sœurs vient de sonner. Je ne sais pas si elles ont passé une bonne nuit. Elles sont parties se coucher vers 22h30. Fin', de toute façon ce n'est pas le gage d'une bonne nuit. Je me suis couché qu'une heure après elles et pourtant je suis rendu au même stade que si j'étais resté bêtement devant la télé. L’une d’elle part prendre sa douche et moi, comme un débile de première, je continue de pleurer. J'ai pu même commencer à compter le nombre de larme. Ridicule. Et ces oiseaux m'énervent. J'ai l'impression maintenant de n'entendre qu'eux. Ils m'empêchent de dormir. Est-ce vrai ? Finalement, pourquoi pas ? De toute façon maintenant quitte à trouver une excuse, vaut autant qu'elle soit bonne. Je vois le jour commencer à se lever à travers mes volets, pourtant soigneusement fermer la veille au soir. J'ai l'impression de rêver. Du moins j'aimerais bien ... Pitoyable.
13h30. Ma mère vient de rentrer dans ma chambre. J'ai du m'endormir vers 11h45-12h00. Pourquoi je ne suis pas sorti avant ? Je n'en avais pas la force. Physique et moral. Et puis je continuais à pleurer comme l'être ridicule que je suis, alors bon... De toute façon je n'étais pas mieux debout, puisque je ne peux pas marcher. Et assis, c'est la même chose qu'allonger. Alors, bon ... Elle vient me voir en douceur et ce susurre des mots rassurant, attendrissant, digne de confiance. Elle ne veut pas me le dire, mais elle ne veut pas que je sois en décalage. Que je perde totalement la réalité des choses et que je commence un cercle vicieux, qui finalement c'est déjà installé depuis belle lurette. « Oui, j'arrive ». Je ne lui en veux pas. Le moindre du monde. Elle est sans doute la seule avec qui j'ai encore des relations normales encore aujourd'hui. Colérique. Je n'arrive plus à parler. L'ignorance, ou alors le silence et la solitude sont devenus mes compagnons de route. Ils m'aident à porter ma croix comme on dit. Elle ne veut que mon bien. Et moi je ne veux que la protéger et lui montrer que tout va bien. Je l'aime tellement. FIN DU FLASH BACK Ma vie aurait pu être tellement plus simple, tellement mieux, si je n'avais pas eu à supporter que le décès de ma sœur. Mais la vie en avait décidé autrement. Les médecins après de nombreux et multiples examens m'ont détecté une maladie neurologique grave, qui m'empêchait totalement de marcher, de dormir ou même de faire quoi que ce soit de normal. Et ce à l’âge de 14 ans. J’ai endurer cette enfer pendant plus de six ans. Interminable. FLASH BACK
- Citation :
- Encore une fois j'écris. J'ai remis une cartouche dans ce stylo plume noir. Il est 03h36 et je ne dors pas. Je ne dors toujours pas. J'ai beau tourner et retourner, mettre mes pieds sur mes coussins et ma tête à la place de mes pieds. J'ai beau compter jusqu'à 100, j'ai beau voir ces fameux moutons stupides sauter cette fichue barrière. Et je n'y arrive toujours pas. Et j'écris. Sans doute pour passer le temps. Ou oublier.
Pourtant qu'est-ce que ce serait agréable de dormir, de m'installer dans les délicats bras de Morphée, de partir et de laisser mon esprit vagabonder aux pays des rêves. J'aimerais tant refaire cette chute vertigineuse et sans fin que je faisais avant "en rêve", ne serait-ce que pour dormir, un peu. Un chouya de rien du tout.
Mais malgré tout, je n'y arrive pas. La douleur est trop importante. J'ai mal oui. A en chialer, à en vomir, à vouloir me faire couper la jambe. J'ai mal. Le frottement, pourtant si délicat de cette couverture à rayures et de ce drap bleu marine, est un véritable supplice. Et encore heureux, aujourd'hui, du moins, ce soir, cette nuit, seul le gauche fait des siennes. Ça aurait pu être les deux. Saloperie de genoux.
"Arrêtes d'y penser. Penses à autres chose ... Calme toi ... " me dis-je souvent
"ET TU VEUX QUE JE PENSE À QUOI D'AUTRE ? IL EST 03h43 DU MATIN. JE SUIS LE SEUL DANS LA MAISON À AVOIR ENCORE LES YEUX OUVERTS, LE SILENCE, QUI D'HABITUDE, M'ACCOMPAGNE AVEC JOIE, M'OPPRESSE CE SOIR. J'AI ENVIE DE HURLER. J'AI MAL ET JE SUIS FATIGUÉ. ÇA FAIT PLUS DE CINQ ANS QUE CHAQUE SOIR, C'EST LE MÊME SUPPLICE, QUE CHAQUE SOIR, C'EST LE MÊME RITUEL À UN OU DEUX GENOUX PRÈS! J'EN PEUX PLUS. JE SUIS À BOUT. JE SUIS FATIGUÉ. J'AI MAL. "
Je repense alors à ce que les médecins disent, à ce que la famille peut dire, mais aussi à mes quelques amis. Mais pourtant, je vois bien, je sens bien et je sais bien que jamais, ils ne me comprendront. Jamais, ils ne seront fatigués comme je le suis, jamais ils n'auront mal comme j'ai mal. Jamais ... jamais. Alors, comment peuvent-ils comprendre ? Comment peuvent-ils s'imaginer une douleur ? Une fatigue intense mais, non quantifiable ? Comment ? Lorsque je m'endormirais, sans doute dans quatre ou cinq heures, une fois que ma mère viendra me réveiller après seulement deux ou trois heures de sommeil, il y aura cette question: " Alors, bien dormis ? Pas trop mal ce matin ? "
FIN DU FLASH BACK Mon seul moyen de m'exprimer était l'écriture. Mon seul moyen de vider toutes ces frustrations, ces douleurs, mais aussi ce désarroi que je pouvais avoir en moi était d'écrire, chaque nuit, chaque jour que Dieu faisait de cet enfer perpétuel. Chaque jour, que je vivais de plus avec cette maladie, cette chose, ce poison qui rampait lentement, tendrement dans mon corps. C'était un véritable enfer. Jusqu'au jour où de fatigue, d'épuisement total, mon corps se laissa aller aux songes et à l'endormissement total. Ce jour-là fut sans doute le dernier jour où je vis le vrai monde. Sans réellement réagir, ni même, sans même être réellement malade ou quoi que ce soit, je dormais. Sans bouger. Sans gémir. Je dormais sans réelle raison explicable. Mais je dormais. Et c'était tant mieux. Mon rêve ? Idyllique. Féérique. Paradisiaque. Je n'avais plus mal. Je ne pensais plus à ma famille, ni même à la tristesse, aux douleurs et aux mal être. Pink Balloon était le monde dans lequel j'aurais du toujours vivre et ce sera ainsi jusqu'à la fin. Mes rêves, mes désirs ainsi que mes volontés sont faites ici. Alors, oui, j'aime ce monde et je vénérerais à jamais le créateur de ce monde. |
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