« je t’aime » Oxygen attrapa la main de sa grand-mère. Un petit sourire naquit sur son visage. Un sourire à la fois ironique et forcé. Quelques secondes passèrent, elle continuait à presser la main de sa chère grand-mère : Ludivine. Quel beau prénom. Magnifique plutôt. « mais qui es-tu ? » une voix faible dont les paroles furent hachées et perdu. Oxygen lâcha légèrement sa main et son sourire diminua. Elle baissa les yeux non ! non Oxygen !. Regardant bêtement la couverture qui recouvrait sa chère Lulu comme elle la nommait. Une couverture qui devait être blanche mais désormais grise avec des taches de-ci, de-là. Ludivine Lacourt, française pure souche. Une belle femme dont le temps n’avait pas emporté sa beauté. Certes le temps est passé mais elle est toujours restée belle, somptueuse. Un air gentille et à la fois légèrement autoritaire. Alors qu’elle était loin d’être une femme stricte. C’était la joie de vivre même. Une enfance rude dont elle garda quelques séquelles. Oxygen adorait les histoires de sa grand-mère, sa vie, ses bons moments mais aussi ses moments difficiles. Une femme de force et une mamie toujours aussi impressionnante et forte que la jeune femme qu’elle fut. Mais désormais elle était là, dans ce lit d’hôpital elle semblait si fragile, innocente. Oxygen inspira et posa son regard sur ce visage qu’elle avait tant observé. « je suis venue pour être près de toi. » Le visage de la demoiselle reprit son sourire et doucement elle commença à chantonner. La femme âgée ne se rappelait plus de qui était Oxygen d’ailleurs elle ne se souvenait de personne. A peine pouvait-elle se souvenir de son prénom. Figée sur ce lit d’hôpital, cela allait être sa dernière résidence.
« Au nom de qui. Pour qui. Faire tout ça pourquoi à la fin ? avoir des médailles de mérite ? une place aux champs Elysées ou chez les damnés ? condamnés à errer en attendant la barque du passage ? pourquoi ? pour qui ? » roulant un billet d’un dollar elle soupirait ces quelques paroles. « jolie rêve, jolie rêve protégeaient moi. Mauvais rêve, mauvais rêve échappez-vous. » un. Deux. Trois. Snif. Les yeux fermés elle soupira un bon moment. « on peut perdre ou gagner en jouant, mais au moins on a jouer. » Elle éclata de rire avant de lever son popotin de la chaise. Elle s’allongea sur le sol tel une masse. « blabla…blabla »
" que l'on soit ce que l'on doit être. à vivre accrochés à nos illusions. que sonne l'heure de la fin pour que les masques tombe. des souvenirs nous envahissent. OUAH j'devais vraiment être sacrément foncedée pour écrire un truc pareil. pomenons-nous dans les bois pendant que le loup n'y est pas. blabla. moi j'aime bien le loup. pauvre bête, qu'on le laisse tranquille. " allongée sur un lit elle parlait toute seule. ou presque. Près d'elle, paisiblement endormie, reposé Helios. Mais comme d'habitude l'insomnie est venue rendre visite à la demoiselle. Alors elle parlait seule, fixant le plafond. Elle avait besoin de lui. Pour ne pas sentir toute la pesanteur de cette solitude qui, avec les années, était devenue une fidèle compagne. Dès son plus jeune âge, elle ne montrait guerre une confiance en ce que les gens nomment amour. Cependant, elle savait, elle savait qu’elle aurait besoin de dormir avec elle. Que ça l’aiderait de sentir une présence. Et, peut-être, au bout du compte voudrait cet amour. Etre certaine de trouver quelqu’un en allant se coucher, rire le matin de blagues dites pourries. Etre prise en flagrant délit de chant dans la douche ou bien une séance de « sautage » de lit avec la musique à fond. Ouais, elle aurait peut-être envie de sa. Alors allongée sur ce lit, elle se rapprocha un peu plus d’Hélios. Elle commença à sentir ses battements de cœur, à sentir un peu mieux son souffle chaud sur sa peau. En un sens, elle se sentait calme et apaisée auprès de lui. Pourtant lui dire n’était pas chose faite pour cette demoiselle autodestructrice, peu encline à croire en l’amour. Alors en attendant que son esprit l’harcèle de question elle profite de l’instant, de cette paix que lui offre le destin. Malheureusement son esprit revient vite lui chuchotant ma pauvre, tu sais qu’il vaut mieux ! pff ! Elle ferme les yeux et du mieux qu’elle puisse essai de faire taire son esprit. et puis de toute façon tu sais que tu vas mourir ! oui tu vas vite partir cocotte Son cœur s’emballe et des maigres forces qui lui reste elle se contient de pleurer. Dans son corps, dans ses cellules, dans son noyau, dans son ADN, dans ses chromosomes, dans ces gênes se niche une maladie. Une maladie en hibernation qui se réveillera un jour ou l’autre. Et qui lui ferra perdre son indépendance, les douleurs arriverons et bientôt elle ne pourra plus bouger, n’arrivera plus à parler et deviendra qu’une coquille vide. Tristement muette devant son futur spectacle elle se recroquevilla et compta les battements du corps d’Helios.
J'aditionne les adictions, je les collectionne à ma façon ... blabla. Poudre, pétard, fumé elle tente tout et sans regret. Pourtant, elle n'aime pas la cigarette de base l'odeur lui donne des hauts le cœur. MET. Crystal... TOUT la vie n'est-elle pas faite pour faire de nouvelles expériences ? Et bien elle profite, teste tout. La nouveauté c'est dans les rêves qu'est sa nouvelle drogue. Son nouvel essai. Au fond peut être cela est moins grave qu'une autre. Puis à un moment elle va se lasser et devoir passer à autre chose. Pour le moment elle continue à vivre là-bas comme si c'était tout à fait normal. Une manière pour elle de prolonger la vie, de se préserver de cette mort qui lui fait peur. Fuir une peur par une addiction, pas la première fois qu'elle fait ainsi. Mais à force de rêver elle va avoir du mal à s'en détacher. Déambulant dans la ville comme si de rien n'était.

C'est par hasard que j'ai découvert ce magnifique forum. En allant me balader de-ci de-là j'ai découvert un scénario original pour lequel j'ai eu un grand coup de coeur, coup de foudre mais aussi coup de folie. Cela faisait bien longtemps qu'un forum ne m'avait pas autant "stimulée" de part son originalité de contexte mais aussi de présentation. Vous optez pour un graphisme léger et j'aime beaucoup les deux petites flèches à droite. Quant à moi, je suis une demoiselle de 17 printemps qui à toujours quelques soucis avec l'orthographe et la grammaire mais qui, avec le temps s'améliore. --ppfffiiiou si vous aviez vu mes dictées au collège un vrai désastre 0 et encore j'avais de la chance les profs faisaient pas dans le négatif xD. Quant à ma présence elle est régulière pouvant aller à plusieurs visites quotidienne. Mon niveau de RP est quant à lui lié au gré des humeurs mais aussi de l'imagination de celui avec qui je fais le sujet. Ainsi il m'est parfois arrivée d'écrire, quatre, cinq pages word pour une réponse mais aussi parfois une. Déjà je peux vous dire que je vous aimes