J'ai pointée le bout de mon nez le douze février de l'année mille neuf cent quatre-vingt-dix, quelques jours à peine avant la fête des amoureux dans un petit village au sud de l'Italie. Mes adorables parents m'ont donnés les doux prénoms de Divine Dulce. Divine, car après deux garçons ma mère n'espérait plus avoir de petite fille et Dulce pour faire honneur à nos origines italiennes. Divine Dulce, vous allez dire ça fait beaucoup de "D", c'est une tradition dans ma famille, ma maman s'appelle Dorothée, mon père répond au nom de Dan. Tout naturellement ma sœur jumelle s'apelle Dulcie et mes grands frères Dylan et Damon (on a échappé de peu à Douglas) .



A ma naissance il parait qu'avant même de pleurer, j'ai ris. Je n'y crois guère mais il est vrai que cela colle plutôt bien avec ma personnalité, j'étais une enfant joviale, ouverte, pétillante, joyeuse, et toujours de bonne humeur! "Le petit rayon de soleil" de mes parents. En grandissant après la mort de mon frère il faut dire que je me suis vraiment remise en question, je me suis aussi posée des tonnes de questions ? A quoi bon être gentille, aimable quand on peut tout perdre du jour au lendemain? A quoi bon être une bonne petite fille alors que la mort nous guette tous et qu'elle peut importer tout le monde. Mon caractère s'est alors quelque peu assombrie. Bien que je sois toujours d'un naturel souriante et de bonne humeur j'ai commencé à avoir une tonne de mauvais côté. Je sortais tous les soirs, je buvais, je faisais la fête tout le temps. Je suis devenue aussi très irritable. Je me vexe facilement et pars toujours au quart de tour. Il ne vaut mieux pas me chercher aussi, je ne pardonne jamais rien et cherche toujours à me venger. Je ne rend pas la monnaie de la pièce, j'estime qu'il est bien normal de rendre la pièce en entier. Après mes nuits passés en boite de nuit où dans les soirées les plus branchées de la ville il ne faut pas croire que j'allais en cours le lendemain matin! Non, non, non! Je passais mon temps à claquer mon fric dans des magasins de luxe et j'aimais ça. J'avoue que la situation financière de ma famille me le permettait. Mon grand-père était propriétaire d'un grand cabinet d'avocat italien et un puissant homme d'affaire à ses heures perdues. A sa mort, il décida de léguer l'intégralité de sa petite fortune à mon père, son seul et unique fils. J'aime l'argent et je n'ai aucune honte à le dire. Attention, on ne peut pas croire mais je suis une personne plutôt généreuse. Aussi bien avec mes amis, mes proches, ma famille qu'avec de parfaits inconnus. J'aime me rendre utile et aider les gens dans le besoin, il m'arrive de donner quelques pièces à un sans abris (je vous jure!) . Je n'accorde pas facilement ma confiance aux gens. J'ai été tant de fois déçue que je suis aujourd'hui particulièrement méfiante. Disons que je suis un peu le jour et la nuit, autant je peux être une jeune femme adorable, aimable et souriante comme je peux être une véritable garce manipulatrice. Il vaut mieux se méfier avec moi, fais moi une crasse et tu peux être sur que derrière mes sourires se cachera le gout si délicieux de la vengeance.


Comme je vous l'ai dis, j'ai eu une adolescence plutôt ordinaire, des amies, des notes correctes. J'étais une petite fille bien sage, obéissante. Nous étions une famille très unie, ma sœur et moi étions toujours fourrées ensemble et nos grands frères passaient leur temps à nous surprotéger. Nous formions le quatuor infernal, toujours à faire des bêtises. Mais cette merveilleuse alchimie bascula le jour où il est parti. Je lui en veux tellement, il était tout pour moi, mon grand frère, celui qui me protégeait, celui qui me faisait rire, celui à qui je pouvais tout dire. Un soir, en revenant de soirée à pied, il était avec sa petite amie et ils n'ont pas fait attention au moment de traverser. Elle est morte sur le coup. Dylan à été transporté à l'hôpital, j'ai priée tellement fort, je l'ai suppliée de ne pas me laisser, de ne pas m'abandonner mais il est parti. Ce jour là ma vie a basculée. Son départ forcé je le vie comme un abandon. J'en veux à la terre entière, la vie est tellement injuste, la vie n'a absolument rien de merveilleuse, de divine. J'en reviens même à détester ce prénom. Ma sœur est moi même avons mis des années à nous en remettre, aujourd'hui encore nous en pleurons toujours. Elle m'a été d'une aide précieuse, sans elle je ne sais pas comment j'aurais surmonté ça. Damon lui masque ses sentiments mais je vois bien qu'il est aussi affecté que nous. Il a perdu son double, son grand frère. Du jour au lendemain il s'est retrouvé l'ainé de la fratrie, l'exemple à suivre, notre modèle, alors qu'il venait tout juste de perdre le siens.
Je pense que c'est ce jour là que ma vie à changé, ce jour là où une petite part de moi à compris à quel point la vie était injuste, que même les personnes les plus adorables du monde pouvait disparaitre à tout moment. A quoi ça sert d'être sympa? A quoi ça sert de se forcer à être une personne appréciable de tous ? Non non non, profite de la vie et fais des coups pourris.


Je me rappellerais toujours de ce soir là, j'étais encore et toujours à une soirée avec ma sœur quand un jeune homme fort sympathique m'a abordée (vous ai-je dis que c'était un canon, une bombe quoi!), je l'ai poliment rembarrée une fois puis devant son insistance j'ai décidée de le suivre, ne me demandait pas pourquoi (vous ai-je dis qu'il était terriblement sexy avec sa chemise ouverte dévoilant ses tablettes de chocolats?), après une longue heure à discuté il me raccompagna chez moi. Exténuée par cette merveilleuse soirée je décidai qu'il était temps pour moi d'aller me coucher. En ouvrant mon sac je découvrais un ipod qui, de toute évidence n'était pas à moi! "Surement au mec de toute à l'heure, tiens je vais voir ce qu'il écoute" . Ma décision prise, je m'allongeai sur mon lit et me mis à écouter ses musiques, j'avais l'impression qu'il était avec moi. Arrivée à la dernière chanson et alors que j'étais prête à me relever pour éteindre la lumière, mes paupières se fermèrent et ne pouvant lutter je m'endormis.

Je ne saurais décrire le sentiment que j'ai eu quand je me suis réveillée, à vrai dire je n'avais même pas l'impression de m'être endormi, où alors je ne sais même pas si je me suis réveillée, tout est tellement flou, j'ai l'impression d'être dans un rêve infini pourtant je ne vois pas mon frère. Si j'étais vraiment dans un rêve il serait là, comme souvent. Et même si c'est un rêve je ne voudrais me réveiller pour rien au monde! Tout est tellement cool ici! Les gens sont dingues, ils font la fête tout le temps! J'adore cette endroit! Il parait qu'on fait des rêves prémonitoires parfois, il faudrait que je pense à chercher cet endroit à mon réveil. Si je me réveille.

Alors, par où commencer ? Déjà bonjour à tous, je suis ravie d'être ici. Je m'appelle Déborah (et oui encore un "D", il faut croire qu'il n'y en a pas assez dans mon pseudo et dans mon arbre généalogique) . J'aurais seize ans en février, le jour de la saint-Aimée (cool ta vie mais bon on m'a dit que je pouvais faire ma vie, je fais ma vie!) . Je viens tout juste de reprendre les RPG donc je vais faire le maximum pour retrouver mon niveau d'avant, j'adore écrire c'est pourquoi j'ai toujours beaucoup aimée les RPG. Voila, voila, sinon que vous dire d'autre mes petits ? Je fais de la danse depuis huit ans, j'adore la musique et je viens de commencer le piano. Je pense que ces quelques informations suffiront à satisfaire votre curiosité. Ah oui, je n'ai pas de double compte et mon personnage n'est absolument pas un scénario! Bisous ♥