ROXX THE DAFT !
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 Dylan Gabriella Hernandez -

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Dylan G. Hernandez
rêveur déjà bien accro au GHB virtuel.
Dylan G. Hernandez

Féminin
Written messages : 96
I'm here since the : 27/01/2011

I am : Emma Watson - By young folk.
Excess : L'Anxiété
Navigation :
fiche


Dylan Gabriella Hernandez -  Empty
MessageSujet: Dylan Gabriella Hernandez -    Dylan Gabriella Hernandez -  EmptyJeu 27 Jan - 23:09

Dylan Gabriella Hernandez -  153530emma040_copie

DYLAN

GABRIELLA
HERNANDEZ

C'est perdre la vie que de l'acheter par trop de soucis.

▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬
Je suis l'anxiete et j'appartiens aux I just don't care
fit. Emma Watson

ma charmante personne et moi-même
­
IDENTITÉ
VICES & HONNEUR

j'ai fait de ma vie un rêve

Il faisait noir. Dans mes rêves, il faisait toujours noir de toute façon. Et je courais à en perdre haleine. Plus le temps avancé, plus j’oubliais ce que je fuyais. Le passé? Le présent? Ou bien moi, tout simplement? Il fallait courir, et ne jamais s’arrêter sous peine d’être rattrapée par tout ce qu’il fallait oublier. Mais inéluctablement, tout revenait en mémoire. Tout n’était que Lambeaux. Comme lui, ce manque, ce vide impalpable, inhérent à mon être.
« Une nuit, lors d’une insomnie, fulgure cette évidence: si tu n’était pas né, elle n’aurait pas connu un tel destin. Tu es responsable de son effondrement. Tu as causé sa mort et tu en as toujours porté en toi l’obscure conscience. Comment peux-tu encore t’accorder le droit de vivre?

Pardonne, ô mère, à l’enfant qui t’a poussée dans la fosse. »


16 juin 1989 ▬ C’était pourtant une si magnifique journée. Il faisait chaud, comme toujours à cette époque à l’Amettla de Mar. Les pêcheurs étaient partis tôt cette matinée-là, comme très souvent, et son père était l’un d’entre eux. Un homme charmant, qui aimé passionnant la femme qu’il avait choisi et qui pour qui il serait prêt à tout. Il n’avait pas osé la réveiller avant de partir et s’était juste contenté d’un baiser léger sur son front qui l’avait à peine faite bouger. Il sourit, attendri. Bientôt, il serait trois. Le ventre bien arrondi de sa compagne semblait être sur le point d’exploser, comme son bonheur à lui, bien trop grand pour un seul être. Lorsqu’il avait annoncé à sa sœur et son beau-frère qu’il allait enfin connaître la joie d’être père, l’homme avait souligné l’importance d’avoir un fils. Pour lui, l’enfant qui viendrait au monde n’avait besoin que d’exister pour qu’il aime, rien d’autre.
A la pêche, il ne pensait qu’à ce petit être grandissant encore et toujours plus. Comment allaient-ils l’appeler ? Serait-il aussi beau que sa mère ? Aura-t-il son rire portant qui venait s’écraser contre les murs pour s’élever dans toute la pièce ? Et ses fossettes quand elle sourit, les reverra-t-il chez son enfant ? Il n’y arriverait définitivement pas. Comment pouvait-il avoir la tête au travail lorsqu’un miracle attendait patiemment à la maison ?

16 juin 1989 ▬ Elle se réveilla doucement, un rayon de soleil chauffant plus qu’il ne le fallait son ventre bien arrondi. Elle se leva, chercha un instant la présence de celui qui devrait être à ses côtés avant de se rendre compte qu’il était parti, préférant ne pas la sortir de ses songes. Et quels songes… des rêves merveilleux, des éclats de rire d’enfant, la douceur d’une peau de nouveau-né… Machinalement, elle passa sa main sur son ventre habité. Une présence à l’intérieur. Quelqu’un qu’elle ne connaissait pas et de qui pourtant elle était la plus proche. Quelqu’un qu’elle aimait d’un amour naturel, sincère et violent.
Comme tous les matins, c’est devant la fenêtre qu’elle savoura son lait chaud. Au dehors, les vagues venaient s’écraser contre la digue de pierre, lui rappelant à chacun de ces coups qu’il était là-bas, quelque part, et qu’il allait revenir bientôt pour les voir. Pour les aimer. Elle qui avait tant été jalouse, elle était dorénavant heureuse de le partager, de le voir deux fois plus heureux. Jamais elle ne s’était imaginé mère, mais maintenant elle ne se voyait plus autrement.
Sa tasse tomba à terre.

16 juin 1989 ▬ Une histoire racontée des centaines de fois, rapportée par des gens à peine connus et rabâchée sans cesse par un homme fou de douleur. Mon père était déjà parti en mer, et ma mère, quant à elle, l’attendait patiemment à la maison. J’étais arrivée trop tôt, comme toujours avec une longueur d’avance, sauf que cette fois-là n’a pas été bénéfique pour moi. Alertées par les cris, les voisines aux alentours de la petite maisonnée s’empressèrent d’aller voir ce qu’il se passait, et tentèrent tant bien que mal d’aider la jeune femme qui fini par donner naissance à une petite fille aussi minuscule que discrète. Sur la demande de la nouvelle mère, on me posa sur sa poitrine, et alors que son regard se posa sur moi pour la toute première fois, elle poussa son dernier souffle au même instant où je poussais mon premier cri.

Dès lors, il était tombé dans un tourment sans fond, sans fin. Il était comme pris au piège, à devoir à tout jamais aimer la personne qu’il détestait le plus au monde. Quand il regardait sa fille, il ne voyait son amour perdu qu’un instant avant de reconnaître le meurtrier. Derrière son sourire, ses fossettes et ses yeux, il y avait les regrets, les peines et le vide. Elle n’était pas sa mère, ne le serait jamais, à quoi bon se mentir, à quoi bon continuer ?
« Le sentiment de ne rien valoir, de n’être rien, de n’avoir rien à espérer. Et mêlée à ce sentiment, la vague sensation qu’une plainte cherche à se faire entendre. Une plainte ou un cri, ou bien encore une toute simple parole qui dirait la fatigue, le non-sens d’avoir à subir une vie qui se refuse, la désespérance de celui que ronge la nostalgie du pays natal et qui sait ne pas pouvoir le retrouver. »

16 juin 1992 ▬ Il s’était passé trois ans. Trois ans où il était tombé de plus en plus dans une douce folie. Souvent, on pouvait l’entendre parler seul dans sa chambre, se réinventer des conversations qui autrefois avaient eu lieu. Et puis ne plus l’entendre pendant des jours, des semaines. Il ne pleurait jamais, ne vivait plus. Il restait seulement assit devant cette fenêtre, à regarder la mer et les vagues, ne se levant que si l’enfant l’exigeait. Lui qui avait ressenti avant sa naissance un lien très fort avec cet être se sentait dorénavant totalement étranger à lui. Il ne devrait pas être là. Et elle n’aurait pas dû le quitter. Une fois par an, il partait en mer tout le jour durant, comme s’il espérait la retrouver dans l’écume. Et puis une fois, il ne revint pas.

16 juin 1992 ▬ Il faisait noir, et j’avais peur. J’avais mal au ventre aussi. Combien de temps s’était-il passé depuis que le père ne soit parti ? Une heure ? Une minute ? Une journée. Non, bien plus. Je me mis à pleurer. Longtemps. On frappa à la porte, mais je ne m’arrêtais pas et personne ne vint ouvrir. Si bien qu’après vingt minutes, on décida d’enfoncer le bois. A la minute où mes yeux croisèrent ceux des pompiers, j’arrêtais, tendais mes bras vers les hommes et demandais à manger. Trois jours plus tard, on retrouvait ma tante et me confiait à elle. A elle, et à son mari.

Et le calvaire commence. Ma tante m’aime, me cajole, me voie comme une princesse. Mais c’est une femme de rêves et de désillusions. Elle a eu trois garçons avec un homme qu’elle a cessé d’aimer à l’instant même où elle l’a réellement découvert. Pourtant, elle est restée, persuadée qu’un jour elle sera heureuse, vraiment heureuse. Et elle ferme les yeux. L’oncle est très grand, bourru, effrayant. Il parle fort et traîne des pieds. Le soir dans mon lit, je l’entends qui arrive, qui s’approche. Il caresse le bois doucement, puis tourne la poignée avant de s’engouffrer dans la pièce. Je sens sa main froide sous les draps et ferme fort les yeux, autant que les lèvres. Il faut se taire. Il ne faut rien dire, parce que j’ai peur qu’il crie, qu’il me frappe encore si j’essaie d’en parler. Ça ne dure jamais longtemps, mais ça fait mal. Il rit, se racle la gorge, me prend la bouche fort entre son pouce et son index pour me forcer à le regarder dans les yeux puis il s’en va. Dès lors, son fils aîné me rejoint. Toutes les mauvaises choses n’ont jamais de fin… « La peur. La peur a ravagé ton enfance. La peur de l’obscurité. La peur des adultes. La peur d’être enlevé. La peur de disparaître. »

14 Décembre 2004 ▬ Le jour ne s’est pas encore levé. Il se lève plus tôt que prévu, comme souvent le matin. Avant de sortir, il vérifie vaguement si sa femme dort toujours, puis se glisse dans la petite chambre au bout du couloir. Il colle son oreille contre le bois, puis ouvre la porte après avoir entendu sa faible respiration. Elle est là bien sûr, étendue sur les draps blancs, si belle, si pur, si fragile. Comme toujours, il passe sa main sous les draps, comme un signe pour la prévenir de ce qu’il va arriver. Puis il grimpe sur elle et quand il commence, il se sent fort, il se seul au monde. Il n’a pas besoin de la regarder, il est avec elle, en elle, ils ne font plus qu’un. D’ailleurs, elle refuse son regard, depuis toute petite. Il se retire sur un rire puis s’en va sans rien dire.

14 Décembre 2004 ▬ Il fait encore très sombre. Je sens qu’il va venir. Il vient toujours avant qu’elle ne se réveille. Mais aujourd’hui, même si la peur et là, je me rends compte qu’il y aura une fin. Enfin. Et lorsqu’il part, je pleure de soulagement. Bientôt, tout sera fini. Les cousins sont déjà à l’école et je devrais être avec eux, même si je m’ennuie là-bas. Mon professeur me donne d’autres exercices et il m’a demandé de passer un test que j’ai réussi haut la main. Je sais que mon avenir n’est pas là, que je dois partir. Et sans qu’on ne me voie, je m’éclipse avec pour seul bagage un petit sac remplis de vêtements. J’ai tout prévu, tout réglé depuis des semaines. Trouver les passeurs, trouver l’argent, arranger l’arrivée là-bas… ça ne sera pas facile. Ils vont chercher la vérité, mais les pistes seront brouillées. Je porte le nom de ma mère, elle était fille unique. Remonter jusqu’à ma tante et mon oncle sera ardu pour les autorités.
Je suis sur le bateau. Il y a beaucoup de monde. Des gens affamés, meurtris. Des gens blessés par la vie, comme moi. Et comme moi, ils espèrent trouver mieux aux États-Unis. En quittant mon pays, je renie beaucoup de choses j’ai l’impression. Mais je ne peux pas continuer comme ça, je le sais. Souvent pendant le trajet, je me cache des passeurs, je n’aime pas leurs regards. A de nombreuses reprises, j’ai lu des choses horribles sur ce genre d’expérience et je prévoie de partir très vite lorsqu’on aura touché terre. Le voyage est loin, j’en profite pour me perdre dans mes livres, essayant comme ça d’oublier tout ce qui est arrivé, et tout ce qui pourrait encore arriver. Mais je n’y parviens pas vraiment, surtout lorsqu’on me dit que ce sera plus long, que les gardes côtes ne sont pas très loin. Je sens mon cœur s’accélérait et la peur tenailler tout mon être. Il faut que je me calme… Tout va bien se passer. Tout doit bien se passer.

Je pose le pied à terre et marche longtemps sans me retourner. J’ai faim, j’ai froid, je suis fatiguée. Et puis je m’arrête et je respire. Enfin. Tout autour de moi est nouveau, rien n’est marqué par la souffrance, le désespoir ou encore la peur. Ici, tout est possible. Le plus dur sera d’avoir la nationalité. Mais je sais ce que je dois faire. Physiquement, ça fera mal, il faut se dire que ça ne sera que passager. Je sais où est l’orphelinat et après m’être étendue non loin des portes, je saisis une pierre que j’abats à plusieurs reprises sur mon corps déjà si abîmé. Je déchire mes vêtements puis posa ma tête sur l’herbe humide, essoufflée de ces efforts. Et je m’endors, attendant qu’ils me trouvent.
« Oui, tu as honte. En permanence. Honte que les hommes soient si mesquins, si prompts à se déchirer, si peu enclins à préférer la concorde à la brouille. Et à l’idée que tu es constituée de la même pâte qu’eux, tu es emplie d’effroi. »

25 Décembre 2004
▬ Encore un autre matin où il allait devoir aller chercher le pain pour les enfants tout seul. Il est fatigué, il ne pensait pas qu’en reprenant l’orphelinat de ses parents qu’il y aurait autant de choses à faire. Vite, il attrape ses clés de voiture et sort de l’établissement dont il descend les marches de pierres deux par deux. Mais il s’arrête, surpris. Près des rosiers, un corps étendu. Un corps fin qu’il voie mal avec le soleil si timide. Après la surprise première, il se presse vers la silhouette. C’est une enfant, une toute jeune fille. Elle est blessée à de nombreux endroits et semble ne pas avoir eu de vrais repas depuis un bon moment. Le pain attendra. Il la prend dans ses bras sans même un regard pour le sac, la couche sur la banquette arrière et démarre, direction l’hôpital.

25 Décembre 2004 ▬ J’ouvre les yeux. Je sens qu’on m’observe et voies un homme assis sur un fauteuil non loin de mon lit. Quand il s’aperçoit de mon réveil, il se précipite à mon chevet et me bombarde de questions que j’ai du mal à comprendre. Il parle anglais et je suis encore tout embrumée. Il semble comprendre et répète, plus doucement.

-What’s your name ?

Je ne réponds pas et fronce le sourcil. Les larmes affluent dans mes yeux noisette. C’est plus simple comme ça, il va croire que je cherche vraiment à me souvenir alors qu’en fait, c’est juste le soulagement de voir tous mes plans réussir. Il me dit de me calmer, enfin je crois, et part une seconde à la recherche d’un médecin. Le médecin parle espagnol. Il dit que dans mes rêves, je parlais espagnol. A son tour, il me pose des questions auxquelles je feins de ne pas pouvoir répondre, toujours en pleurant. On décrète que je fais un blocage post-traumatique, du aux viols répétés que j’ai subit, fait apprit après examen médical. Naturellement vu mon état, on ne cherche pas à me renvoyer de là d’où je viens, d’ailleurs aucun indice ne le laisse présumer, et je finis dans l’orphelinat que j’avais choisi. Le directeur m’aide à m’installer et à la fin du dîner dans la salle à manger commune, il s’approche de moi et me demande dans un anglais lent si, avec ma tête d’ange, Gabriella m’irait. Je lui souris et hoche la tête. Bien plus espagnol que mon réel prénom.

La vie reprend son droit. Elle continue envers et contre tout. Et on grandit, on cherche à s’épanouir, à se trouver. La Gabriella que j’étais devenue voulait constamment montrer son indépendance et sa capacité à s’en sortir seule. Car après tout, c’est ce que j’ai du faire toute ma vie. Sitôt née, ma mère me quitte et me laisse me battre dans un monde où je ne semble pas avoir ma place. J’assiste impuissante à l’autodestruction de mon père, à sa folie dévastatrice en pauvre spectatrice. Puis je deviens une victime, une enfant sortie trop tôt de l’enfance qui cherche par n’importe quel moyen à renaître de ses cendres. Et maintenant, je deviens une femme qui veut montrer au monde entier qu’elle a le contrôle de sa vie. Très vite, on s’aperçoit que je suis plus intelligente que la normale, je maîtrise la langue en un rien de temps et je saute les classes à une vitesse fulgurante. Finalement, je passe l’examen final à peine quelques mois après mon arrivée puis file en université grâce aux bourses d’état que je décroche toute. Mais mon diplôme de psychologie ne me suffit pas, et à peine gradée major, je m’inscris en école d’infirmière. Etudier me passionne. Tout le monde, qu’importe son passé ou ses origines, peut le faire, s’il possède une volonté sans faille. Et la volonté, je l’ai. Je viens tout juste d’avoir mon second diplôme. Je me sens fière, je me sens enfin moi. Le futur m’ouvre ses bras, et j’ai moins peur de m’y engouffrer, même si les craintes ressurgissent facilement. « Les brouillards se sont dissipés. Tes blessures ont cicatrisé. Une force sereine t’habite. Sous ton œil renouvelé, le monde a revêtu d'émouvantes couleurs. Tu as la conviction que tu ne connaîtras plus l’ennui, ni le dégoût, ni la haine de soi, ni l’épuisement, ni la détresse. Certes, le doute est là, mais tu n’as plus à le redouter. Car il a perdu le pouvoir de te démolir. »

20 Juin 2011 ▬ Elle est belle, magnifique. Et tout lui réussi. Après trois ans de formation avec elle, je l’ai vu grandir, évoluer aussi vite qu’elle le pouvait. Evidemment, elle est sortie major de notre promotion. Et aujourd’hui, en plus de fêter notre réussite, on fête son anniversaire, avec quatre jours en retard. Je l’observe de loin. Elle danse avec des amies, libérée, insoucieuse. Ces moments sont si rares. En fait, je crois que c’est la première fois que je la voie comme ça. C’est juste que ce soir, elle avait prévu de le faire, prévu de se détendre et de profiter de cette soirée. Je finis mon verre d’une traire, et je me décide à la rejoindre. Comme à son habitude, elle me sourit et me laisse danser avec elle sans rien me laisser espérer. Mais je suis sûr que ça n’est que pour se préserver, de peur de succomber. Au fil du temps, je l’attire à l’extérieur, un besoin de prendre l’air soi-disant. Et elle, gentille comme à l’habitude, me suit bien gentiment. De suite, j’en profite, et si au début je me contente de l’embrasser gentiment, très vite je m’emporte et la plaque contre un mur, glissant ma main le long de sa jambe. Je la sens me repousser, commencer à s’agiter. Je la rassure, enfin j’essaie. Elle est si belle ce soir…

20 Juin 2011 ▬ Être jeune, cela à un côté merveilleux. On est libre et pourtant maître de notre destin. Ce soir, je n’ai pas à m’inquiéter de demain, j’ai déjà reçu de nombreuses offres de particuliers très intéressés par mes formations. Un de mes articles sur les cadavres de meurtres en série et leurs contrastes vient d’être publié, un peu d’argent à mettre de côté. Ah oui, et je viens d’avoir vingt-deux ans. La vie est belle, enfin belle. Je danse sans soucis, moi qui me soucie normalement de tout ! Et je profite des gens, leur parle avant de tous se séparer aux quatre coins du globe. On me rejoint, on m’entraîne dehors. Je n’ai pas vu la situation se dégrader si vite. Quand je sens sa main montée sur ma cuisse, une image me revient. Je le pousse, il revient. Alors je hurle de toutes mes forces. On m’entend, des amis viennent l’empoigner fortement alors qu’il semble comprendre son attitude. On essaie de me calmer, mais je n’y arrive pas. Je le revois, encore et encore durant ces matinées et ces nuits de cauchemars. Je pousse tout le monde, m’enfuis en courant et marche longtemps pour rentrer chez moi. J’essaie de ne pas pleurer, je suffoque, je vois flou. Mais j’arrive à rentrer chez moi. Sans même me déshabiller ou me démaquiller, je me couche, la tête entre les mains. Non, il ne faut pas laisser les images revenir, pas maintenant. Tout devait être parfait. Tout doit être parfait…

La vie reprend son droit. Le passé aussi. Même si on enterre les choses le plus loin possible dans notre mémoire, rien ne peut réellement les effacés. J’ai beau me battre contre ça, rien n’y fait. J’ai été une victime, je le serais toujours. Je ne peux pas maîtriser tout autour de moi, je ne suis de toute façon pas assez forte pour me maîtriser moi-même. Ce soir, j’aurais du m’amuser jusqu’à ne plus vouloir, puis me faire ramener chez moi par une amie, et demain dans l’après-midi aller à un rendez-vous professionnel. Mais rien ne s’est passé comme prévu. Je me suis endormie. Je n’ai pas l’impression de m’être jamais réveillée. « Tu ne rêvais jamais, ou plutôt, tes rêves étaient sans doute trop flous, trop discontinus pour que tu en gardes en mémoire à ton réveil. Maintenant, chaque nuit, tu es aux prises avec des cauchemars. Des scènes tragiques de ton enfance que tu pensais avoir oubliées, resurgissent et te hante à nouveau »

21 Juin 2011 ▬ Je me réveille dans une lumière éclatante. Je me sens bien, différente. Je me lève, intriguée par cette atmosphère anormale. Tout semble différent. J’étais à Pink Balloon, une ville où tous les rêves étaient possibles. Avais-je perdu la raison ? Non. Du moins, je ne pensais pas. Et à vrai dire, si oui, ça n’était pas tellement grave. Une vie parfaite, comme je l’entends, sans aucun soucis. Enfin, c’est ce que je croyais…

« Chaque fois, terrifié. Chaque fois dans un tel état que tu t’approches de la folie. »





derrière mon écran, je suis PopOw

Moi c'est PopOw j'ai 18 ans et j'ai suivi un petit lapin rose qui m'a mené jusqu'ici. Entendez par là que j'ai cliqué sur un lien partenaire parce que l'icône me plaisait. Après c'est le design qui m'a plus, puis le contexte et enfin le poste vacant de Dylan Gabriella Hernandez que je viens de vous présenter selon moi. Je ne suis pas une très grande floodeuse je m'en excuse par avance mais sinon, je suis très sociable hein! Dylan Gabriella Hernandez -  876401


Dernière édition par Dylan G. Hernandez le Dim 30 Jan - 19:44, édité 15 fois
Revenir en haut Aller en bas
Seranna J. Parks
hey, mais c'est le cinglé qui ronronne ! plus fort, plus fort !
Seranna J. Parks

Féminin
Written messages : 827
I'm here since the : 24/01/2011

I am : Annalynne McCord
Excess : Luxure
Navigation : ficheliensrp


Dylan Gabriella Hernandez -  Empty
MessageSujet: Re: Dylan Gabriella Hernandez -    Dylan Gabriella Hernandez -  EmptyJeu 27 Jan - 23:32

Bienvenue et courage pour ta fiche Dylan Gabriella Hernandez -  876401
Revenir en haut Aller en bas
Dylan G. Hernandez
rêveur déjà bien accro au GHB virtuel.
Dylan G. Hernandez

Féminin
Written messages : 96
I'm here since the : 27/01/2011

I am : Emma Watson - By young folk.
Excess : L'Anxiété
Navigation :
fiche


Dylan Gabriella Hernandez -  Empty
MessageSujet: Re: Dylan Gabriella Hernandez -    Dylan Gabriella Hernandez -  EmptyVen 28 Jan - 0:06

Merci Dylan Gabriella Hernandez -  365305
Revenir en haut Aller en bas
Electre N. Woodston
le staff déchaîné
On touche avec les yeux.
Electre N. Woodston

Féminin
Written messages : 1427
I'm here since the : 14/01/2011

I am : Doutzen Kroes
Excess : La Prudence
Navigation : FicheLiens


Dylan Gabriella Hernandez -  Empty
MessageSujet: Re: Dylan Gabriella Hernandez -    Dylan Gabriella Hernandez -  EmptyVen 28 Jan - 10:35

Han, Dylan ! I love you Bienvenue parmi nous et merci de ton inscription ! Je te souhaite bon courage pour ta fiche, si tu as le moindre problème n'hésite surtout pas à nous contacter. (:
Revenir en haut Aller en bas
https://roxx-the-daft.forumactif.fr
Ebony L. Elder
rêveur déjà bien accro au GHB virtuel.
Ebony L. Elder

Féminin
Written messages : 79
I'm here since the : 26/01/2011

I am : Nina Dobrev
Navigation : ficheliensscénariorp


Dylan Gabriella Hernandez -  Empty
MessageSujet: Re: Dylan Gabriella Hernandez -    Dylan Gabriella Hernandez -  EmptyVen 28 Jan - 20:17

Bienvenue et bon courage pour la suite Dylan Gabriella Hernandez -  97340
Revenir en haut Aller en bas
Dylan G. Hernandez
rêveur déjà bien accro au GHB virtuel.
Dylan G. Hernandez

Féminin
Written messages : 96
I'm here since the : 27/01/2011

I am : Emma Watson - By young folk.
Excess : L'Anxiété
Navigation :
fiche


Dylan Gabriella Hernandez -  Empty
MessageSujet: Re: Dylan Gabriella Hernandez -    Dylan Gabriella Hernandez -  EmptyVen 28 Jan - 20:38

Merci les filles! Dylan Gabriella Hernandez -  876401
Revenir en haut Aller en bas
Electre N. Woodston
le staff déchaîné
On touche avec les yeux.
Electre N. Woodston

Féminin
Written messages : 1427
I'm here since the : 14/01/2011

I am : Doutzen Kroes
Excess : La Prudence
Navigation : FicheLiens


Dylan Gabriella Hernandez -  Empty
MessageSujet: Re: Dylan Gabriella Hernandez -    Dylan Gabriella Hernandez -  EmptyVen 28 Jan - 20:44

Préviens-nous dès que tu as terminé ♥
Revenir en haut Aller en bas
https://roxx-the-daft.forumactif.fr
Dylan G. Hernandez
rêveur déjà bien accro au GHB virtuel.
Dylan G. Hernandez

Féminin
Written messages : 96
I'm here since the : 27/01/2011

I am : Emma Watson - By young folk.
Excess : L'Anxiété
Navigation :
fiche


Dylan Gabriella Hernandez -  Empty
MessageSujet: Re: Dylan Gabriella Hernandez -    Dylan Gabriella Hernandez -  EmptyVen 28 Jan - 23:01

Et voilà c'est fini! Dylan Gabriella Hernandez -  97340
Revenir en haut Aller en bas
Electre N. Woodston
le staff déchaîné
On touche avec les yeux.
Electre N. Woodston

Féminin
Written messages : 1427
I'm here since the : 14/01/2011

I am : Doutzen Kroes
Excess : La Prudence
Navigation : FicheLiens


Dylan Gabriella Hernandez -  Empty
MessageSujet: Re: Dylan Gabriella Hernandez -    Dylan Gabriella Hernandez -  EmptyVen 28 Jan - 23:17

Je viens de terminer ta fiche, subtile et émouvante, toute en finesse et en jolis mots. Je pense vraiment que tu as un certain don pour l'écriture et que c'est ton moyen à toi de penser à autre chose. En tout cas, c'est toujours aussi beau d'avoir de tels joueurs sur un forum. Tu as très bien respecté le prédéfini même avec le petit changement demandé et on ne pouvait rêver mieux pour ce personnage important. Quant au flood, ma foi, tu verras qu'on s'en sort pas mal aussi (a). Je te valide donc, amuse toi bien parmi nous I love you Je m'occupe de réserver le personnage, tu peux faire une demande de job' et de logement si cela te dit. Enjoy ! (:
Revenir en haut Aller en bas
https://roxx-the-daft.forumactif.fr
Dylan G. Hernandez
rêveur déjà bien accro au GHB virtuel.
Dylan G. Hernandez

Féminin
Written messages : 96
I'm here since the : 27/01/2011

I am : Emma Watson - By young folk.
Excess : L'Anxiété
Navigation :
fiche


Dylan Gabriella Hernandez -  Empty
MessageSujet: Re: Dylan Gabriella Hernandez -    Dylan Gabriella Hernandez -  EmptyVen 28 Jan - 23:20

Merci beaucoup Electre! Dylan Gabriella Hernandez -  678901
Tout est de l'œuvre Lambeaux, une magnifique autobiographie très émouvante qui se rapprochait beaucoup du pv' et les extraits sont de ce bouquin.
J'y vais de ce pas alors Dylan Gabriella Hernandez -  988585 Encore merci! Dylan Gabriella Hernandez -  148520
Revenir en haut Aller en bas
Electre N. Woodston
le staff déchaîné
On touche avec les yeux.
Electre N. Woodston

Féminin
Written messages : 1427
I'm here since the : 14/01/2011

I am : Doutzen Kroes
Excess : La Prudence
Navigation : FicheLiens


Dylan Gabriella Hernandez -  Empty
MessageSujet: Re: Dylan Gabriella Hernandez -    Dylan Gabriella Hernandez -  EmptyVen 28 Jan - 23:21

Je vais le lire je crois, *0*
Revenir en haut Aller en bas
https://roxx-the-daft.forumactif.fr
Dylan G. Hernandez
rêveur déjà bien accro au GHB virtuel.
Dylan G. Hernandez

Féminin
Written messages : 96
I'm here since the : 27/01/2011

I am : Emma Watson - By young folk.
Excess : L'Anxiété
Navigation :
fiche


Dylan Gabriella Hernandez -  Empty
MessageSujet: Re: Dylan Gabriella Hernandez -    Dylan Gabriella Hernandez -  EmptyVen 28 Jan - 23:21

Prépare les mouchoirs alors! Dylan Gabriella Hernandez -  954443
Revenir en haut Aller en bas
Seranna J. Parks
hey, mais c'est le cinglé qui ronronne ! plus fort, plus fort !
Seranna J. Parks

Féminin
Written messages : 827
I'm here since the : 24/01/2011

I am : Annalynne McCord
Excess : Luxure
Navigation : ficheliensrp


Dylan Gabriella Hernandez -  Empty
MessageSujet: Re: Dylan Gabriella Hernandez -    Dylan Gabriella Hernandez -  EmptyVen 28 Jan - 23:21

Je viens de finir de lire ta fiche et je la trouve moi aussi très émouvante. C'est très bien écrit et facile à lire, très jolie fiche !
Revenir en haut Aller en bas
Dylan G. Hernandez
rêveur déjà bien accro au GHB virtuel.
Dylan G. Hernandez

Féminin
Written messages : 96
I'm here since the : 27/01/2011

I am : Emma Watson - By young folk.
Excess : L'Anxiété
Navigation :
fiche


Dylan Gabriella Hernandez -  Empty
MessageSujet: Re: Dylan Gabriella Hernandez -    Dylan Gabriella Hernandez -  EmptyVen 28 Jan - 23:23

Merci beaucoup Dylan Gabriella Hernandez -  148520
Revenir en haut Aller en bas
Irina D. Vodakov
hey, mais c'est le cinglé qui ronronne ! plus fort, plus fort !
Irina D. Vodakov

Féminin
Written messages : 599
I'm here since the : 27/01/2011

I am : Candice Accola
Excess : anger.
Navigation : ficheliens


Dylan Gabriella Hernandez -  Empty
MessageSujet: Re: Dylan Gabriella Hernandez -    Dylan Gabriella Hernandez -  EmptySam 29 Jan - 0:00

Très belle fiche, je plussoie. Merci pour l'émotion. Ce serait un plaisir de RP avec toi un de ces quatre. :)
Revenir en haut Aller en bas
Eneko M. Rosa Costa
le staff déchaîné
Call me god, & shut up.
Eneko M. Rosa Costa

Masculin
Written messages : 256
I'm here since the : 20/01/2011

I am : Taylor Lautner
Excess : L'insouciance
Navigation : ficheliens


Dylan Gabriella Hernandez -  Empty
MessageSujet: Re: Dylan Gabriella Hernandez -    Dylan Gabriella Hernandez -  EmptyMar 1 Fév - 4:02

Je vais être très franc avec toi. Avant même de commencer à écrire le post vacant, une fois les prénoms trouvés, j'ai su tout de suite qu'il s'agirait de mon personnage fétiche. Sans doute parce qu'elle en a bavé, sans doute parce qu'elle est intelligente, brillante, jolie et que son passé, tel un véritable enfer, la menée à ce qu'elle est aujourd'hui. J'espérais aussi sincèrement que si quelqu'un prenait ce post vacant, j'espérais qu'il en tombe amoureux, comme moi j'en suis tombé amoureux. Qu'il aime ce perso, comme moi j'ai pu aimer à l'imaginer. Je voulais aussi que la personne qui allait prendre ce personnage, ai un niveau exceptionnel en RP. Que sont écriture, soit fluide, intéressante avec un style travaillé et surtout que ce soit un régal de lire les écrits de cette personne.

Il est bientôt deux heures du matin et je voulais attendre, d'être bien tranquille, seul sans bruit autour de moi, avant de lire quoi que ce soit de ta fiche. Je ne voulais pas en louper un morceau. J'en attendais beaucoup. Et je crois sincèrement que tu es la personne que j'attendais. Tu as rempli toutes mes exigences, si ce n'est plus. Je suis réellement impressionné, par l'intensité et l'émotion que tu fais passer dans tes écrits et surtout dans celui-là. Je suis subjugué par la façon dont tu t'es appropriée l'histoire de Dylan. Et très sincèrement merci. Merci d'avoir fait de ce petit rêve que j'avais en créant Dylan, une réalité. Merci de l'avoir prise. Sincèrement.
Revenir en haut Aller en bas
https://roxx-the-daft.forumactif.fr/
Dylan G. Hernandez
rêveur déjà bien accro au GHB virtuel.
Dylan G. Hernandez

Féminin
Written messages : 96
I'm here since the : 27/01/2011

I am : Emma Watson - By young folk.
Excess : L'Anxiété
Navigation :
fiche


Dylan Gabriella Hernandez -  Empty
MessageSujet: Re: Dylan Gabriella Hernandez -    Dylan Gabriella Hernandez -  EmptyMar 1 Fév - 15:31

Lire ça avant d'aller à son bac blanc d'Histoire/Géographie, c'est pour le moins très chamboulant.
Merci vraiment, ça me touche, je pensais pas que ça plairait autant cette présentation. J'espère qu'à l'avenir dans nos sujets, je ne te décevrais pas et que tu prendrais plaisir à faire évoluer ton personnage avec Dylan!
Merci pour ces compliments, merci!
Dylan Gabriella Hernandez -  876401
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




Dylan Gabriella Hernandez -  Empty
MessageSujet: Re: Dylan Gabriella Hernandez -    Dylan Gabriella Hernandez -  Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Dylan Gabriella Hernandez -

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

-
» Oreste Miguel Hernandez - Feat Aston Kutcher
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
ROXX THE DAFT ! :: les préliminaires (tout de suite, roh !) :: l'arche de passage :: les fiches acceptées-
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit